Travailler avec un·e illustrateur·trice, la demande de devis

Travailler avec un·e illustrateur·trice, la demande de devis

Vous cherchez une personne pour  réaliser des illustrations pour un projet. Vous aimeriez travailler avec un·e illustrateur·riceet demander un devis. Mais vous ne savez pas comment vous y prendre à part demander des informations un peu vagues de ce style:

 

  • Combien demandes-tu pour un logo?
  • Sais-tu me dessiner quelque chose de simple représentant ma marque?
  • Pourriez-vous m’indiquer le prix pour plus ou moins 10 illustrations d’animaux?

Pour avoir un prix au plus juste, je vais vous donner quelques astuces qui vous aideront à faire une  demande de prix la plus complète possible.

 

Une chose à savoir avant: il n’y a pas de liste de prix gravée dans le marbre. À chaque fois (quasiment), c’est du “sur mesure”, et cela prend du temps.

 

Cet article sera sûrement mis à jour au fur et à mesure de mon expérience et des diverses questions.

 

 

 

Un exemple de mise en valeur du texte 😉 (Cultures&Santé asbl)

Un beau cahier des charges

Pour formuler une demande de prix à  un·e illustrateur·rice, je recommande d’établir un cahier des charges le plus complet possible. Il ne faut pas forcément transmettre exactement et en détail tout le travail à faire, mais plutôt donner des directions générales.

 

Ce cahier des charges comprendra idéalement:

 

  • Une description de la structure pour laquelle le travail doit être effectué (association pour les malentendants, magasin de produits en vrac, thérapeute pour ouistiti…)
  • Une description du public auquel la publication sera destinée + une description de l’ambiance générale voulue. Par exemple: enfant, dessin technique, paysage, caricature…
  • La date de la livraison des fichiers : le prix n’est pas le même si le travail doit être fait pour hier. Savoir la date permet de s’organiser et de voir tout de suite si c’est réalisable au niveau temps.
  • Un extrait représentatif du texte à illustrer.
  • Des exemples de visuels qui vous plaisent, des visuels qui ne vous conviennent pas. Pour cela, utiliser des tableaux privés Pinterest est une bonne option.
  • Si c’est possible, une estimation du budget. Avec cette estimation, l’illustrateur·trice va pouvoir définir les finitions du travail, le temps qu’il·elle pourra passer dessus.
  • Si vous avez déjà des publications et que le style doit correspondre, c’est bien de les mettre en copie.

 

Adaptation d’une illustration pour faire une image de couverture Facebook

Et les droits d’auteur?

Concernant les droits d’auteur: certains les comptent d’autres pas. Il y a beaucoup de flou dessus. Le premier qui sortira un manuel clair, lisible et compréhensible là dessus aura ma bénédiction éternelle, et attention, je veux des infos sur les droits d’auteur en France et en Belgique!

 

Voici ce que j’ai compris. Les illustrateurs sont censés l’appliquer. Il faut comprendre que vous n’achetez pas une création, vous la louer: vous payez la réalisation et après vous payez son utilisation. Les cessations de droit permettent de spécifier l’utilisation des illustrations (durée, support, étendue géographique) et varient en fonction de cette utilisation. Ils protègent les deux parties. Même si les droits d’auteur ne sont pas comptés (c’est à dire qu’ils sont cédés gracieusement), il est important de mentionner l’utilisation des illustrations.

 

Plus d’infos sur les droits d’auteur

 

Les premiers croquis exécutés suite aux descriptions détaillées du client.

Les informations à donner pour les illustrations

  • Définir le style (avec des exemples si possible) : deux couleurs, aplats, des dégradés, ligne claire, réalistes, humoristiques, pour enfants…
  • Décrire plus ou moins les illustrations. Exemple : un groupe de 3 personnes qui discutent, avec un arrière-plan, un objet sans fond, un personnage en entier, juste la tête et les épaules, un dessin technique…
  • Comment seront-elles utilisées? Une illustration pour le web n’est pas travaillée de la même façon qu’une illustration pour une montgolfière, ni même pour un petit flyer (si c’est un logo, il faut qu’il soit livré en vectoriel. C’est à dire qu’il pourra être utilisé sur toutes les tailles de support).

 

Plusieurs aller/retour sont nécessaires afin de trouver un bon croquis. Après validation, ce sera au tour de la mise au propre, avec la possibilité de faire encore des modifications, mais cela doit être indiqué clairement sur le devis.

Et en retour?

Plus il y a de détails plus c’est “facile” (vas-y que je te mette des guillemets, car perso, je n’ai jamais trouvé cela facile!) de faire un prix et de comprendre le travail demandé. La communication sera beaucoup plus fluide et le partenariat se passera très bien! ?

 

De retour, le devis envoyé par l’illustrateur·rice devra comporter des informations importantes comme le nombre de propositions qui seront faites, le nombre de modifications acceptées, la date de livraison et le format des fichiers (pour info, le la créatif·ve ne livrera pas ou peu souvent ses fichiers de travail)…

Un article très utile quand on souhaite travailler avec un·e illustrateur·trice:

 

Geste écolo 111 : planter des espèces locales

Geste écolo 111 : planter des espèces locales

Quand on a un jardin et que l’on a envie de l’aménager, c’est mieux de privilégier les plants et les arbustes indigènes c’est à dire ceux qui pousseraient naturellement dans la région. C’est un des principes de la permaculture. En effet, ces plantes locales présentent de plusieurs qualités et avantages:

  • Elles sont plus adaptées au climat et aux maladies de la région, donc plus résistantes.
  • Elles sont plus en harmonie avec les insectes et animaux de la région, en conséquence plus utiles que les plantes exotiques (les abeilles vous diront merci).
  • C’est plus facile de vérifier leur traçabilité (privilégier les fournisseurs locaux et les échanges de plantes).
  • Parce qu’elles sont belles!

Sur notre terrain, rapidement, nous avons replanté des plantes vivaces achetées dans une jardinerie écologique. Non seulement nous avons eu le plaisir de les voir se développer au printemps suivant mais en plus elles s’étalent et gagnent du terrain très facilement. Je ne connais pas tous les noms, mais il y en a une qui m’a bien surprise: à la fin de l’été, il suffit de l’effleurer pour que ses graines sautent dans tous les sens :-).

Geste écolo 110 : organiser des ateliers Zéro Déchet

Geste écolo 110 : organiser des ateliers Zéro Déchet

Si tu me suis depuis quelques temps, tu sais que j’aime bien partager ce que je fais. C’est donc tout naturellement (presque) que j’en suis arrivée à organiser des ateliers Zéro Déchet. Pire, j’ai crée une association avec une amie pour le faire! Tous les mois, nous organisons une petite démonstration participative des nos expériences. Cela nous motive à tester encore plus! Un seul mot d’ordre lors de nos ateliers : la perfection n’existe pas. Alors, on papote, on échange, on se pose des questions, chacun.e est le/la bienvenue pour y participer. Pour nous, c’est très important que la participation reste minime afin que ces ateliers soient accessibles à tous.tes. C’est chaud souvent de s’organiser et parfois je me demande dans quoi je me suis embarquée une fois de plus! Mais jusqu’ici cela a été très formateur et positif!

Geste écolo 109 : semer des fleurs

Geste écolo 109 : semer des fleurs

Ce n’est plus un secret, près de 80% des insectes auraient disparus en Europe. Il est de notre devoir d’aider la biodiversité. Sans elle, plus de vie !

Alors moi, à ma toute toute petite échelle, une des choses que je fais pour les insectes butineurs c’est de leur proposer des fleurs locales en nourriture.

Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça. Si chacun s’y mettait il y aurait de nouveau de quoi butiner allègrement !
Je privilégie les graines récupérées, ou certifiées bio.

Et quand je vais à Bruxelles, je garde parfois des graines au fond de ma poche, et hop, discrètement, je sème aux pieds des arbres ou dans les bacs 😉

Geste écolo 108 : envoyer ses enfants dans les ronces (?)

Geste écolo 108 : envoyer ses enfants dans les ronces (?)

Mais pourquoi donc envoyer ses enfants dans les ronces? Pour ramasser les déchets pardi!
Ce week-end, nous avons participé à l’opération Wallonie plus propre, comme l’année passée. C’est pratique un enfant, pour accéder à des endroits difficiles . La palme du déchet revient aux canettes et bouteilles (on dirait que c’est un sport national de les jeter dans les fossés et les broussailles), aux mégots dans les caniveaux. On a aussi trouvé un barbecue (quoi, le barbecue jetable, tu ne connais pas?), une hachette, des pelles, mais pas de cadavre ouf… le positif dans tout cela, c’est qu’il y avait moins que l’année passée mais trop de gens prennent encore la nature pour leur poubelle.?

Geste écolo 107 : débrancher les chargeurs

Geste écolo 107 : débrancher les chargeurs

Un chargeur laissé branché sans appareil à charger continue de consommer de l’électricité. Un tout petit peu, très peu,ridiculement peu. Mais à l’échelle mondiale, c’est autre chose!

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