100 gestes écolos qui vont changer le monde: le livre!

100 gestes écolos qui vont changer le monde: le livre!

J’ai le plaisir de t’annoncer la sortie de mon livre “100 gestes écolos qui vont changer le monde” (carrément oui, n’ayons peur de rien !) aux Éditions Larousse !

C’est quoi?

C’est un livre illustré sur des gestes respectueux de l’environnement, que je pratique dans ma vie de tous les jours. On y trouve une série de 100 dessins accompagnés de textes. Je remercie Larousse pour la mise en page, les illustrations sont bien mises en valeur, les couleurs sont belles, le format est pratique, il est doux, il sent bon… bref, c’est mon bébé, et je ne suis pas du tout objective!
Au début du livre, en guise de sommaire, il y a une petite liste à cocher pour chaque geste et j’adooooore les listes à cocher!

D’où vient l’idée?

J’ai commencé ce projet il y a déjà plusieurs années. Je m’étais mise au défi de réaliser 101 illustrations sur des petits et grands gestes écologiques. Une sorte de mise à plat de mes pratiques écologiques en dessin. L’idée n’était pas spécialement d’en faire un livre. Quand j’ai commencé, j’étais même persuadée que je n’arriverai pas au bout! J’ai publié régulièrement les illustrations sur ce blog, et je continue encore actuellement, et, de fil en aiguille (à repriser), tout doucement, ces illustrations ont fait leur chemin et leur petite vie sur internet. Jusqu’au jour où l’éditrice de la collection “guide pratique” de Larousse me contacte pour me proposer une publication. Et hop (non pas vraiment hop en fait mais on va faire comme si c’était magique), quelques mois de travail en plus, et voici le bébé!

 

13 cm x 18 cm, 192 pages et 317 grammes !

J’y partage mon expérience, avec les réussites et les ratés parfois, et mes imperfections, sans donner de leçon. L’idée est de montrer qu’il est souvent simple et facile d’agir de son côté, le plus difficile étant de changer ses habitudes. C’est un livre anti-déprime à lire quand on pense trop souvent “de toute manière, le monde est foutu, on est foutu, on ne sait plus rien faire”.

 

Le fameux pipi sous la douche, qui fait débat 🙂

Evidemment, je suis bien consciente que les petits gestes personnels ne suffiront pas à sauver la planète! Mais en attendant que les gouvernements et les industriels changent leurs comportements, je m’y mets déjà! Un livre à s’offrir et à offrir pour s’engager dans une démarche écologique en toute simplicité et légèreté. N’hésite pas à diffuser la nouvelle all around the world, à en parler autour de toi, je t’en remercie grandement d’avance. Plus nous serons nombreus·ses, plus il y aura des chances de vraiment changer le monde.

Comment se le procurer?

100 gestes écolos qui vont changer le monde
Larousse, collection nature: 9,95€ en France et 10,80€ en Belgique
 (la taxe sur les livres a diminué et sera supprimée définitivement en 2021)
EAN : 9782035960191

Disponible dans toutes les moyennes et grandes librairies! En France et en Belgique! Whouuuuuu!!
Sur les grands sites de vente par correspondance, mais c’est quand même 1000 X mieux de le demander à ton libraire non?
Et aussi dans les grandes surfaces. Et là tu peux me dire “Quoi? Dans les grandes surfaces? Mais ça ne va pas du tout!!!“. Et en fait si, cela me fait sourire car j’ai l’impression de m’infiltrer dans le système pour y diffuser la bonne parole pour des changements de comportements 🙂 hahahaaa

Pour rester au courant des mes actualités, tu peux me suivre également:

100 gestes écolos qui vont changer le monde - livre - Marina Le Floch

Geste écolo 112 : installer un abri à bourdons

Geste écolo 112 : installer un abri à bourdons

Pour mes amis les bourdons, j’ai installé dans le jardin un petit abri. Cet abri servira à la femelle pour y déposer ses œufs. Les bourdons sont gentils, ils sont pacifiques. Ils ne te piquent pas sauf s’ils sont en danger, genre si tu veux les écrabouiller avec tes mains, ils vont te piquer (et se sera bien fait pour toi). Bon, maintenant, ça peut être un accident, ça arrive. Le bourdon est très utile au jardin pour polliniser les plants du potager.

C’est important d’installer des abris, hôtels pour les insectes. Normalement, ils se débrouillent très bien sans nous, mais, nous avons tellement bétonné et détruit la nature, que les refuges deviennent de plus en plus rares. Alors, on peut bien faire un petit quelque chose.

Le bourdon, illustration Marina le Floch

Pour faire un abri à bourdons, il te faut :

  • un pot en terre de 15/20cm de diamètre avec un trou dans le fond
  • de la litière usagée de rongeurs, à base de paille, foin…(les bourdons s’installent dans les anciens terriers de rongeurs, ne me demande pas pourquoi, chacun ses goûts ^^)
  • une pelle
  • de quoi faire un petit toit.

Comment procéder?

  • remplir le pot avec la litière
  • creuser un trou dans la terre de la taille du pot mais +/- 5 cm moins haut
  • retourner le pot et l’enterrer de façon à le laisser dépasser de 5 cm environ
  • faire un petit toit avec une tuile, ou une planche.

Et voilà, c’est simple!

Pour la petite histoire, ma fille qui m’observait a demandé :
“mais maman, pourquoi tu leur mets une pancarte??
y savent pas lire les bourdons!” 🙂
En plus j’ai mis un “s” à abri, heureusement qu’ils ne savent pas lire!
Atelier créatif Niki de Saint Phalle

Atelier créatif Niki de Saint Phalle

Avant les vacances de Carnaval, j’ai participé à un atelier créatif et féministe sur Niki de Saint Phalle, organisé par Vie féminine. Ça fait longtemps que je souhaitais m’accorder une pause créative avec d’autres personnes, mais je n’arrivais pas à me donner le temps! Le stage a eu lieu sur 3 soirées + un samedi, assez intensif donc. J’ai bien ressenti la fatigue après, comme quoi, on est peu de chose 🙂

Il y avait une rétrospective de l’artiste dans une ville pas très loin de chez moi. Je l’ai royalement loupée alors je pouvais bien faire un petit stage pour la peine!

J’avais aussi une autre raison d’y participer : j’ai très envie d’animer des ateliers un jour. Quoi de mieux que la pratique pour apprendre :-). C’est comme cela que j’apprends : en me jetant dans le bain.

La vie de Niki de St Phalle en deux mots (presque)

Elle est née en 1930, en France. Pour comprendre son œuvre, il faut connaitre sa vie. A 11 ans, elle est victime d’un inceste, ça commence mal. Ensuite, après son mariage (à 18 ans) et après la naissance de ses deux enfants, elle fait une grave dépression (soignée aux électrochocs, vive l’époque…). L’art la sauvera. Elle laisse ses enfants à son mari (imaginez le truc de fou à l’époque!) et passe pas une période créative comme une catharsis : assemblages sombres d’objets, performances à la carabine… Et puis un jour c’est le déclic, elle voit la beauté par la grossesse d’une de ses amis et elle commence à créer ses “Nanas”, femmes plantureuses et colorées, grandes, voire, gigantesques.

Ensuite, elle produit un nombre impressionnant de sculptures monumentales qui sont exposées à l’extérieur, un peu partout. Elle crée beaucoup et pour tout le monde, pas seulement pour l’élite. Ses œuvres sont fortes. Nikki a soutenu également de nombreuses causes comme celle de la libération des femmes, celle des malades du Sida, celle des Noirs américains.

Elle meurt en 2002 suite à une infection des poumons due aux poussières de polyester qu’elle utilisait pour ses sculptures.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire le dossier pédagogique du Grand Palais,ou cet article (en 3 min).

L’atelier

L’atelier s’est déroulé en 3 étapes :

  • un collage individuel sur ce qui nous nourrit et ce qui nous repousse;
  • un exutoire sur un (pauvre) mannequin;
  • une création collective colorée et joyeuse.

Nous avons beaucoup beaucoup parlé la première séance (trop?), peut-être mais c’est surement que nous devions le faire! Ensuite, je me suis laissée portée par les consignes. Je dois dire que ça me change de créer sans attente de résultat, sans me mettre la pression, sans analyser ce que je fais (je me triture beaucoup les neurones). D’ailleurs quand par la suite, j’ai appris que nos bricolages, créations allaient être exposées, ça m’a fait rire (intérieurement) moi qui me questionne toujours pour savoir si ce que je peins est exposable ou pas. Pour ce coup là, je n’avais pas le choix!

D’avance je m’excuse pour la qualité des photos, je les ai prises avec mon téléphone qui n’est pas au top!

Atelier Niki de Saint Phalle
Atelier collage – il me manque des photos des collages finis, c’est juste pour te donner une idée de l’ambiance.

Atelier Niki de Saint Phalle
Collages des représentations de la femme dans les médias qui nous…
hérissent le poil sur un mannequin taille mannequin!
Atelier Niki de Saint Phalle
Lancés de fléchettes sur des ballons remplis de peinture!

Nous commençons la création collective, il s’agit d’une silhouette découpée (par nos soins) sur du mdf et sur laquelle nous collons des tissus, dessinons des motifs propres à l’univers de l’artiste (cœurs, fleurs…). Là, nous étions beaucoup plus studieuses, un vrai moment de sérénité.

Atelier Niki de Saint Phalle
Création collective finie!

Pour conclure

Je dois dire que j’étais lessivée après ce stage (entre le boulot, les formation, les enfants, la maison…), cela peut paraître simpliste de dire cela, mais le quotidien m’épuise. De plus j’étais très très stressée ces mois de janvier et février suite à ma décision de quitter mon boulot – maintenant je suis juste très stressée. Mais je ne regrette pas du tout de l’avoir fait (le stage, pour le boulot c’est l’avenir qui me le dira ^^). On s’est amusé, on a bien discuté, j’ai rencontré de chouettes personnes. Cela m’a fait prendre conscience de mon réel besoin de créativité et de partage pour mon épanouissement, et c’est en cela que je pense que j’ai pris la bonne décision. Le samedi, j’ai prolongé mon temps “pour moi” en rentrant à pied par un chemin presque bucolique qui relie le centre-ville à mon village (5km)… bonheur 🙂

Merci à l’association Vie féminine, au Centre Culturel de Braine-le-Comte et à l’animatrice Dominique Declerck.

Par la suite, entre participantes et organisatrices, nous nous sommes vues plusieurs fois, nous avons organisé un apéritif rencontre (où il n’y a pas eu beaucoup de monde, mais que voulez-vous ma bonne dame, c’est comme ça) et avons fixé le prochain rendez-vous pour d’autres projets :-). Yeahhhh!

Les gestes écolos : le livre bientôt!!

Les gestes écolos : le livre bientôt!!

Les abonné.e.s de la lettre d’info ont eu l’annonce en avant première :
en mai paraîtra le livre sur 100 gestes écolos ! Le projet est sur le feu depuis des mois et c’était hyper difficile de ne pas pouvoir en parler! Et moins j’en parlais, moins j’y croyais! Ensuite j’ai commencé à le dire à mes proches. Le dire me semblait tellement irréel que j’avais l’impression d’affabuler. Mais le contrat est signé, envoyé, le livre est relu et actuellement imprimé. Hiiiii je ne l’ai pas encore reçu. Peut-être que quand je l’aurai dans les mains, là je réaliserai.
J’ai passé du temps à refaire les illustrations qui étaient – très bien selon l’éditrice – pas assez propres selon moi. J’ai failli refaire tous les textes quand je les lisais mais je m’en suis empêchée (bonjour le syndrome de l’imposteur) gniiiii. Mais maintenant ça va, il est imprimé, je ne peux plus rien modifier! Et je peux donc passer à autre chose (mode hyperactive ON). C’est un peu la concrétisation d’un rêve que je n’osais à peine formuler dans l’article que Mr Mondialisation avait fait sur mon travail.
Donc voilà au mois de mai sortira le livre “100 gestes écolos qui vont changer le monde et aussi ma vie aux Editions Larousse (ouiiiiii Larousse carrément). Pour le titre, j’aurai mis un truc du genre “bon, c’est pas gagné, mais voilà ce qu’on peut tenter de faire pour sortir de ce merdier” mais c’est moins vendeur j’avoue.
Et puis, on peut quand même essayer de le changer à son échelle, le monde, non ?

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